À une hauteur infinie brillait le pâle firmament où scintillaient des milliers d’étoiles, sereines et muettes, elles brillaient immobiles : tout au plus l’une d’elles parfois, quittait- elle abruptement la ronde adamantine pour basculer dans la nuit d’été : basculer dans les ténèbres, dans les vallées, des gorges, des montagnes, des eaux lointaines, sans rien pressentir et sous l’effet d’une force aveugle, comme une vie bascule dans les abruptes aléas inconnus. Stefan Zweig « Petite nouvelle d’été »