Prendre le temps de lire n’est pas seulement tourner page après page, mais prendre le temps des mots. Le temps de s’arrêter, de mâcher les mots comme l’herbe folle que l’on ramasse en balade et que l’on porte à sa bouche. Accepter de les déposer, comme on laisse reposer une pâte à crêpe, et de les reprendre ensuite. Éric de Kermel « La libraire de la place aux herbes » p.19