Quatrième de couverture
Avec tendresse et humour, Camille Anseaume livre, pièce par pièce, un hymne drôle et poétique à la maison d’enfance.
Quand elle apprend que ses parents ont mis en vente la maison où elle a grandi, Camille décide d’y séjourner une dernière fois afin de s’imprégner du lieu et lui faire ses adieux. Chaque pièce résonne encore de l’écho des joies et des peines passées et la replonge dans les souvenirs: les manies de sa mère, les blagues de son père, les amis du grand-frère dont elle est follement amoureuse, les disputes entre soeurs…des cris, des rires, des larmes, et surtout beaucoup, beaucoup d’amour. Mais une semaine, est-ce suffisant pour dire adieu à son enfance?
Mon avis
Une maison, c’est aussi des souvenirs.
Elle retourne pour une semaine dans la maison de son enfance que ses parents ont mis en vente. Elle désire lui dire adieu et se fabriquer en écrivant un souvenir de souvenirs; une trace de cette maison-là. Elle parcourt, nostalgique, les pièces de la maison. Des souvenirs d’enfance, des souvenirs de jeunesse ressurgissent. Des joies, des peines et beaucoup d’amour. Un récit plein d’émotion, qui affirme l’importance de certains lieux dans nos vies. Un texte sensible, tendre et intime qui parle à tous et qui se lit d’une traite.
Extraits
▪️Il faut une trace pour se souvenir. Je voudrais tout photographier, les détails, les recoins, les traces de doigts et la marque de nos tailles sur les murs. Mais on n’immortalise pas les odeurs, le claquement des portes ni le craquement des marches sous nos pieds. En revanche, on peut tout écrire…
▪️Je déteste les dernières fois, même quand il s’agit de caves à souris.
▪️Je fabrique un souvenir de souvenirs, c’est tout.
▪️Quand en famille, on parle d’avant, c’est toujours à travers quelques dates « clés » qu’on retrace nos existences respectives. Comme si , par leur chargé symbolique, nos vies pouvaient se résumer à ces épisodes mis bout à bout.
Note: 5/5
Calmann-Lévy, 2018, 161p.