Les romans sont des abris où retrouver les disparus. Écrire, c’est construire le refuge, assembler des branchages, bâtir des murs, préparer les lits, penser à la liste des courses et aux chansons que l’on chantera après le repas. C’est les attendre au bout du chemin, la nuit est tombée déjà, ils sont en retard. Isabelle Monnin « Les gens dans l’enveloppe »
(Photo: Bouquinerie, Bruxelles)