Elle tombait en lecture comme on tombe en syncope, ne reprenant ses esprits qu’à la dernière page du livre. Elle avait pour la lecture un talent peu ordinaire, peut-être même une sorte de génie. Les mots imprimés avaient sur elle un tel empire qu’à ses yeux, les personnages imaginaires existaient au même titre que les êtres vivants, que ses proches… Ludmila Oulitskaïa « Sonietchka » Folio, p.10
(Photo: JP Books, Denman Street, 24-25, Soho, London)
Il faut vraiment que je m’attaque à cette auteure ! *.*