Tout écrivain, je suppose, sait qu’il est périlleux de raconter telles quelles des choses qu’on ne peut que suggérer. Ne serait-ce que pour se distinguer de l’anecdote, du commérage. Des choses qu’il est bon de dissimuler derrière des caractères et des signes. Combien de messages secrets se cachent sous la panoplie anodine d’une description? Combien d’histoires d’amour languissent, comme des sources de fleuve en attente, sous la pagaie d’une virgule? Jérôme Attal « La petite sonneuse de cloches » Robert Laffont, p.47
(Photo: Bouquinerie, Saint-Sauveur-en-Puisaye)
Celle-ci j’étais passée à côté….Bon weekend !
😊
Bon week-end!