J’ai demandé de quoi le livre parlait.
Toujours de la même chose. La vie qui passe. Le temps qui s’en va. C’est tout simple, il n’y a jamais rien de spectaculaire. Simplement les hommes et les femmes qui naissent, grandissent, désirent, deviennent adultes, aiment, n’aiment plus, renoncent à leurs rêves, au contraire s’y accrochent, vieillissent. S’en vont peu à peu, remplacés par d’autres. Qu’est-ce qu’il faudrait raconter de plus, j’ai dit. C’est la seule chose à raconter. Sylvain Prudhomme « Par les routes » Gallimard, L’arbalète.
(Photo: Bouquinerie, Bruxelles)