đ«đ· Un livre est un engrenage. Prenez garde Ă ces lignes noires sur du papier blanc; ce sont des forces; elles se combinent, se composent, se dĂ©composent, entrent l’une dans l’autre, pivotent l’une sur l’autre, se dĂ©vident, se nouent, s’accouplent, travaillent. Telle ligne mord, telle ligne serre et presse, telle ligne entraĂźne, telle ligne subjugue. Les idĂ©es sont un rouage. Vous vous sentez tirĂ© par le livre. Il ne vous lĂąchera qu’aprĂšs avoir donnĂ© une façon Ă votre esprit. Quelquefois les lecteurs sortent du livre tout Ă fait transformĂ©s. Victor Hugo « Proses philosophiques de 1860 Ă 1865 – Du gĂ©nie «
đźđč Un libro Ăš un ingranaggio. Diffidate di quelle righe nere su carta bianca. Sono delle forze; si combinano, si compongono, si scompongono, entrano lâuna nellâaltra, ruotano lâuna sullâaltra, si dividono, si legano, si accoppiano, fermentano. Questa riga morde, quella riga stringe e schiaccia, quellâaltra trascina, quella riga soggioga. Le idee sono un congegno. Vi sentite attratti dal libro. Esso vi lascerĂ soltanto dopo avere dato una forma al vostro spirito. Talvolta i lettori escono dal libro completamente trasformati. Victor Hugo « Prose filosofiche »
(Photo: Bouquinerie, Saint-Gilles)