Elle passe ses journées à lire, les livres qu’elle dérobe sur les étagères paternelles, chargés des magies de la clandestinité […] Elle lit le matin, l’après-midi, le soir avant de s’endormir. Elle lit à table, dans un fauteuil ou allongée sur le tapis,elle lit en marchant sur les larges trottoirs, et c’est miracle qu’elle ne se cogne pas aux lampadaires.
Mais rien de mieux que de lire le matin, de prolonger le sommeil par la clarté d’un rêve de papier avant d’entrer dans le réel et ses brumes… » Emmanuelle Favier « Virginia » Albin Michel, p.59
(Photo: Filigranes Corner, Bruxelles)