Quand il a fini, il va vers sa bibliothèque. Il cherche quelques instants parmi les titres puis en sort le recueil qu’il voulait. La nuit s’est installée. Il s’assied dans le fauteuil. Plutôt que d’allumer la lumière, il a placé une bougie sur le rebord de la fenêtre. C’est une chose qu’il aime faire, comme allumer des cierges dans les églises, lorsqu’il était petit, et demander l’impossible. […] Il est plongé dans le noir. Il ouvre le recueil de poèmes. Le halo flottant de la bougie fait danser les lignes… Lucie Paye « Les cœurs inquiets », Gallimard, p.93
(Photo: Het Ivoren Aapje, Bruxelles)