Lire, c’est disparaître.
Lire, c’est faire corps avec soi-même.
Lire, c’est éteindre le bruit des autres pour tenter d’atteindre sa propre mélodie.
Lire, c’est oublier, tout oublier, y compris ses lectures passées, toutes ces histoires qui sommeillent dans nos arrière-mémoires et qui ne demandent qu’à resurgir à l’improviste, ces pages entières qui nous tombent dessus – mais jamais, justement, quand on lit, quand on lit vraiment. Laure Adler , Stefan Bollmann « Les femmes qui lisent sont de plus en plus dangereuses » Flammarion
(Photo: Bouquinerie, Namur)