Elle s’était inscrite à la bibliothèque municipale et découvrait des mondes qu’elle ne comprenait pas toujours, mais au fur et à mesure de ses lectures, sa vie mêlée à celle des héros de roman prenait du souffle, c’étaient des vies immenses, des ailes déployées qui battaient dans le vent, comme si chacune méritait d’être applaudie. Véronique Olmi « Les évasions particulières » Albin Michel, p.23
(Photo: Bouquinistes, Roma)