🇫🇷 Cet amour de la littérature, de la langue, du verbe, tous ces grands mystères de l’esprit et du cÅ“ur qui jaillissaient au détour d’une page, ces combinaisons mystérieuses et toujours surprenantes de lettres et de mots enchâssés là , dans la plus froide et la plus noire des encres, et pourtant si vivants, cette passion dont il s’était toujours défendu comme si elle était illicite et dangereuse, il commença à l’afficher, prudemment d’abord, ensuite avec un peu plus d’audace et enfin…fièrement. John Williams « Stoner », J’ai lu, p.153-154
🇮🇹 L’amore per la letteratura, per il linguaggio, per il mistero della mente e del cuore che si rivelano in quella minuta, strana e imprevedibile combinazione di lettere e parole, di neri e gelidi caratteri stampati sulla carta, l’amore che aveva sempre nascosto come se fosse illecito e pericoloso, cominciò a esprimersi dapprima in modo incerto, poi con coraggio sempre maggiore. Infine con orgoglio… John Williams « Stoner »
(Photo: Pêle-mêle, Bruxelles)