Je crois que dans chaque livre, je cherche, plutôt qu’à dévoiler quelqu’un, à garder la marge d’un mystère. Chantal Thomas ( La Grande Librairie – 24/02/2021)
(Photo: Librairie Tropismes, Bruxelles)
Je crois que dans chaque livre, je cherche, plutôt qu’à dévoiler quelqu’un, à garder la marge d’un mystère. Chantal Thomas ( La Grande Librairie – 24/02/2021)
(Photo: Librairie Tropismes, Bruxelles)
Elle se fera un café chaud, elle lira, longtemps, sans que rien ne la distraie de son livre. Une longue soirée seule, une belle soirée de solitude. Madeleine Bourdouxhe « À la recherche de Marie » Éditions Zoé, p.36
(Photo : Bouquinerie, Louvain)
Je voudrais qu’on m’emporte ailleurs. Très loin d’ici, dans un style bien tourné. Je voudrais qu’on me raconte une histoire. Je voudrais de belles phrases et des baisers enflammés. Je voudrais un feu de cheminée, je voudrais des chaussons fourrés et du suspense, je voudrais de l’aventure, je voudrais du doute, de l’introspection et un vent chargé d’embruns. Du crépuscule et de la mousse humide, de la passion et du mystère, je voudrais des pirates et des dragons, je voudrais un plancher qui craque, une étoffe qui bruisse, je voudrais un drame terrible et un dénouement superbe, je voudrais de l’exaltation, je voudrais des larmes et que tout ça sente l’encre, l’océan, la sueur, le sous-bois et la fumée. Donnez-noi tout de suite un livre, et à la rigueur une biscotte pour grignoter avec. Clémentine Mélois “Dehors, la tempête” Grasset, p.146-147
(Photo : Librairie Tropismes, Bruxelles)
Tu sais, le mot FIN n’apparaît jamais quand tu termines un livre. Ce n’est pas comme au cinéma. Quand je referme un roman, je n’ai pas l’impression d’avoir terminé quoi que ce soit, si bien que j’ai besoin d’en ouvrir un autre… Elif Shafak « La bâtarde d’Istanbul »
(Photo: Piolalibri, Bruxelles)
🇫🇷 Le premier regard par la fenêtre au matin
Le vieux livre retrouvé
Des visages enthousiastes
De la neige, le retour des saisons
Le journal
Le chien
La dialectique
Prendre une douche, nager
De la musique ancienne
Des chaussures confortables
Comprendre
De la musique nouvelle
Ecrire, planter
Voyager
Chanter
Etre amical
Bertolt Brecht « Bonheurs »
🇮🇹 Il primo sguardo dalla finestra al mattino
il vecchio libro ritrovato
volti entusiasti
neve, il mutare delle stagioni
il giornale
il cane
la dialettica
fare la doccia, nuotare
musica antica
scarpe comode
capire
musica moderna
scrivere, piantare
viaggiare
cantare
essere gentili.
Bertolt Brecht « Piaceri »
(Photo: Librairie TuliTu, Bruxelles)
Je n’ai pas de secrets. Je crois qu’on peut comprendre un écrivain si l’on regarde ses nostalgies, non ses secrets. Le secret est une chose que l’on cache délibérément tandis qu’une nostalgie, on ne peut la cacher car le livre est son reflet. Françoise Sagan
(Photo: Bouquinerie, Bruxelles)
Il est des livres
qui vous donnent le sentiment d’être plus intelligents,
il en est d’autres qui vous rendent plus savants,
et d’autres encore qui vous font rêver…
Plus rares sont ceux
qui vous réconcilient avec le meilleur de vous-même,
qui vous rapprochent de cette part de vous que j’appelle le noyau céleste de l’être
ou le cœur du divin qui brille en chacun.
Lire,
c’est entrer dans l’inattendu d’un mot,
l’imprévisible d’un récit, la chaleur d’une phrase
et parfois l’appel d’une voix qui vous rejoint dans l’essentiel
et vous invite à vous respecter,
à aller plus loin… ou plus près… de vous. Jacques Salomé
(Photo: Librairie Gallimard, Paris)
En grandissant, je me suis mise à écrire des histoires et rien ne me plaisait tant que de disparaître des heures entières dans un livre comme je l’aurais fait avec de vieux amis. Je préférais les jours de pluie, quand je commençais à lire un nouveau livre dès le matin au café et le finissais tard le soir dans un bar. Stephanie Land « Maid » Éditions Globe, p.30
(Photo: Galerie Bortier, Bruxelles)
Il s’est produit quelque chose qui a grandi, qui de livre en livre s’est mis à accaparer mes yeux, mon souvenir et toutes les parties de mon corps. Je me souviens d’avoir été fascinée par le miracle des bons livres qui arrivaient au bon moment de la vie. Ceux qui parfois tombaient des étagères pour venir répondre à des questions que me posait l’existence. J’ai récupéré ainsi la patience à une époque où je serais partie dans l’exaspération, découvert les vertus de l’amour rêvé, abandonné le voyage à d’autres vies, rangé le meurtre au rayon de l’impossible. J’ai tout vécu, j’ai mille ans et je le dois aux livres. Frédérique Deghelt « La grand-mère de Jade » Actes Sud
(Photo: Vieille Bourse, Lille)
🇫🇷 Un livre n’est que le portrait du cœur, chaque page une pulsation. Emily Dickinson, lettre.
🇮🇹 Ma un libro è solo il ritratto del cuore – ogni pagina una pulsazione. Emily Dickinson, lettera
(Photo: Paris)