Les livres restent, en définitive, avec le feu, la seule façon de combattre les ténèbres. Mathias Enard

(Photo: Librairie Nijinski, Bruxelles)
Les livres restent, en définitive, avec le feu, la seule façon de combattre les ténèbres. Mathias Enard
(Photo: Librairie Nijinski, Bruxelles)
Les amoureux des livres sont des émotifs. Une tirade les bouleverse, un mot les emporte, une triste fin les submerge, une heureuse conclusion les fait jubiler. Bernard et Cécile Pivot « Lire », Flammarion, p.141
À quoi servent les livres s’ils ne ramènent pas vers la vie, s’ils ne parviennent pas à nous y faire boire avec plus d’avidité? Henry Miller “ Lire ou ne pas lire” 1976
Photo: Bouquinerie, Bruxelles
Les gens se croisent et quelquefois ils se rencontrent. Les livres c’est pareil. Une rencontre au hasard à laquelle on s’accroche. Mathilde Alet « Sexy summer », Flammarion
(Photo: Piolalibri, Bruxelles)
On ne peut pas être triste quand on est ami avec les livres. Tonie Behar « La chanson du rayon de lune » Éditions Charleston, p.197
(Photo: Librairie Nijinski, Bruxelles)
On ne peut pas être triste quand on est ami avec les livres. Tonie Behar « La chanson du rayon de lune » Éditions Charleston, p.197
(Photo: Librairie Nijinski, Bruxelles)
Non lire n’est pas vivre et cependant je vis avec les livres depuis toujours… Annie Ernaux « Séparer, relier » in « Pourquoi lire » Premier Parallèle
(Photo: Bouquinerie, Namur)
Il y a beaucoup de gens dans la salle, mais on ne les sent pas. Ils sont dans les livres. Quelquefois ils bougent entre les feuillets, comme des hommes qui dorment, et se retournent entre deux rêves. Rainer Maria Rilke « Cahiers de Malte Laurids Brigge »
(Photo: Galerie Bortier, Bruxelles)
« Mes livres »
[…]
Je les respire.
Je les accumule.
Je les chéris.
Je les empile.
Je les lis.
Je les relis.
Je n’arrive pas à les lire.
Je ne les termine pas.
Je les range.
Je les oublie.
Je les perds.
Je les cherche.
Je les rachète.
Je les retrouve.
Je les rachète en double.
Je les rachète en triple.
Je les emporte avec moi.
Je les transporte.
Je les oublie.
Je les redécouvre.
Je m’aperçois qu’en fait je les ai déjà lus.
J’y glisse des marque-pages, souvenirs de moments de lecture.
Je note au crayon, sur la page de garde, le lieu et la date de leur acquisition.
Clémentine Mélois « Dehors la tempête » Grasset , p.24-25
(Photo: Livre ou verre, Charleroi)
🇫🇷 Tous les livres du monde
Ne t’apporteront point le bonheur,
Mais ils te ramèneront sans tapage
A l’intérieur de ton être
Là, tu trouveras tout ce dont tu as besoin,
Le soleil, les étoiles, la lune
Car la lumière que tu recherches
réside en toi.
La sagesse que tu as si longtemps cherchée
Dans les livres
Surgira, resplendissante, de chaque page
Car désormais cette sagesse sera devenue tienne. Hermann Hesse
🇮🇹 Tutti i libri del mondo non ti danno la felicità, però in segreto ti rinviano a te stesso.
Lì c’è tutto ciò di cui hai bisogno, sole stelle luna.
Perché la luce che cercavi vive dentro di te.
La saggezza che hai cercato a lungo in biblioteca ora brilla in ogni foglio, perché adesso è tua. Hermann Hesse
(Photo: Galerie Bortier, Bruxelles)